top of page
Marg01.PNG

La Grande Margaux

Margaux a toujours été trop grande. Enfin, d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, le monde lui avait toujours paru fragile et minuscule. Pourtant, elle était née comme tout un chacun, d'entre les cuisses de sa mère. Mais à trois ans, elle posait déjà sa tête sur son épaule. A cinq ans, elle portait chacun de ses parents dans ses bras, et dès l'âge de vingt ans, le ciel et les nuages furent son quotidien.

Description

  • Kamishibai format vidéo.

  • Doublage par Charlène POREE.
  • Storyboard par Nathan MARTIN.

Mon rôle

  • Histoire originale et scénario.

  • Direction du storyboard.

  • Direction des doublages.

  • Montage

L'Histoire de l'Art, c'est important. Même juste quelques notions, pour savoir de quoi l'on parle, et communiquer à travers les générations. C'est la philosophie de l'école que j'ai suivie, aussi nous avons eu une introduction aux grands courants historiques. Lors d'un contrôle, nous devons écrire une histoire originale, ou inventer un concept du jeu, à partir de la peinture du Colosse de Goya.

De cette rédaction - qui me vaudra la meilleure note - naît, deux ans plus tard, La Grande Margaux.

Le Kishôtenketsu

Lorsque je découvre enfin la structure narrative, surtout utilisée en Asie, du Kishôtenketsu dans sa version japonaise, c'est la véritable révélation. Elle m'avait toujours parlée, mais je n'en connaissais pas vraiment le fonctionnement, ni le nom. Comme j'ai eu la chance d'expérimenter pendant mes études le kamishibai, un format de théâtre de rue japonais, je me suis dit que ce serait un challenge intéressant de m'entraîner à cette structure, tout en m'inspirant d'un médium d'origine similaire. Puisque je reprends une histoire directement inspirée de l'Histoire de l'Art européenne, le mélange des cultures est également présent.

1200px-Kamishibai_Performer_In_Japan
kishotenketsu

Je commence donc par reprendre mon texte d'origine, et à le découper en 4 Actes bien définis :

  • Ki : Introduction

  • Shô : Développement:

  • Ten : Twist

  • Ketsu : Conclusion

Cette première étape me fait transformer "le Colosse" en "Margaux", pour parler des jeunes filles et femmes qui peuvent faire face à d'importantes difficultés et complexes en raison de leur taille. 

Ensuite, il est temps de penser au kamishibai. Je sais déjà que nous allons le moderniser pour un format vidéo plutôt que physique, et que la narratrice se fera en voix off, avec potentiellement une musique d'accompagnement et de légères animations de calques (fonction marionnette sur AfterEffects). Ces deux derniers éléments restent des bonus que nous gardons en tête pour plus tard.

Je dois décrire chaque planche qui seront visibles à l'écran, et le texte qui sera lu par notre narratrice. J'en profite pour prendre des notes et m'inspirer de différentes oeuvres d'Histoire de l'Art pour les planches. En raison d'une absence de moyens, je dois limiter au maximum le travail d'illustration surtout : 10 planches, c'est le maximum pour raconter mon histoire.

Ensuite, il suffit de séparer le texte qui sera lu et joué pour notre doubleuse, et de l'autre côté, réaliser un premier storyboard. A l'aide du storyboard, je réalise une première animatique qui me permet de partager mes intentions d'intonation et de rythme pour notre doubleuse.

Mar04
Mar05
Mar06
Mar07
Mar08
bottom of page